sábado, 15 de marzo de 2008































































































ENGLISH

You may recall that we arrived at Barbados at midnight after twenty-two days at sea. Normally we don't like entering harbour at night but we just couldn't face the thought of another night at sea. There was a full moon, so w just ducked around the southern point of the island and dropped our anchor, had a celebratory glass of champagne and collapsed into bed. Next day was hectic, what with customs, damage to our rail and bowsprit due to a heavy swell in a harbour devoid of anything small enough for a yacht to moor alongside. Finally we got away and made another moonlight anchorage.

I think we did absolutely nothing the next day. You might think that, with a new land to explore, we would want to rush ashore, but we were tired. We've noticed that the crew of other yachts rarely do much ashore for the first day or two after an ocean passage.

When we did stir ourselves to lower the dinghy and row ashore we found a bustling, vibrant, colourful place, obviously affluent. As we found out, this is the Number One tourist destination in the Caribbean.

Every day, between three and five enormous cruise liners enter the harbour, each carrying from one to three thousand people. The excursion boats are packed with people, the beaches look like Antarctic beaches in walrus breeding season, traffic becomes impossible with tour buses and taxis.

But this, though very visible, is not the really moneyed side of tourism. That is concentrated at the western part of the island, where there are real estate and holiday resort developments of a level of luxury that is beyond imagining. We thought the Costa del Sol had some luxurious places. It is strictly down market!

Getting around the island is very easy. Despite the fact that Barbados has one of the highest levels of car ownership in the world, there is an efficient bus service that goes as far as you want for $1.50 Barbadian ($0.75 US). The public bus service is supplemented by a fleet if little yellow, privately owned buses (120dB) and by minivan taxis hat also work like buses.

Our chart shows a yacht marina up the coast, and, needing some repairs, we investigated it by bus. It´s not a marina like any we've seen, but a sort of artificial Venice: millionaires' residences, each with it´s private mooring. And the boats...!
We'd have looked like a banana boat in that company. I don't know
what sort of repairs we could have got there. Redo the gold plating of the galley faucets, perhaps.

Another trip took us right across the island to a place called Bathsheba. The countryside is quite unlike any of the islands we've seen so far, being gently rolling and rather European in appearance. The island is densely populated: sugar cane fields surrounded by houses.

The western, Caribbean coast, where we're anchored, is lovely, gentle and tranquil. The beaches are of wonderful coral sand:
cream-coloured with a hint of pink and the water is that incredible turquoise colour. The eastern, Atlantic coast is entirely different. It's wild and rugged and the great waves that we've been riding all across the Atlantic come crashing in.

It was almost lunchtime and we found a nice little restaurant near the beach, but decided to walk a bit further along to see if there was another. But a sailorly eye on the horizon spotted an approaching rainsquall and we doubled back to the restaurant. Just as we entered the heavens opened and we were glad we had. A few minutes later a tour bus load of drowned rats straggled in. No sailorly eye among them!

There is a wonderful botanical garden at Bathsheba, started by an English lady who left it to the National Trust upon her death. It's quite lovely and we spent a couple of happy hours wandering in it.

Christine, whom we had hosted when she and her husband passed through Marbella, used to live in Barbados and was kind enough to end us an e-mail with a list of friends of hers to contact. Thus we have met some charming people who have given us an insight into island life, wined and dined us and even invited us on a busman's holiday next Sunday aboard their 60-foot schooner, which should be fun.

Things proceed slowly here. I'm sure we'll get our stainless steel parts to repair our bowsprit and staysail boom, but it's a good thing we´re not in a hurry! Our only time constraint is that we have to be in Martinique in two weeks to meet an old friend who has wanted for a long time to come sailing with us. She is bringing a small baby, which should be interesting. Meanwhile, we're taking life easy, enjoying ourselves greatly, doing a bit of shopping, visiting a bit among the other yachts in the bay and even a bit of yacht maintenance.

FRANÇAIS

11 Mars 2008
Baie de Carlisle
La Barbade (Photos 9&10)

Notre dernière lettre est aussi écrite depuis la Baie de Carlisle, et entre temps nous avons eu l occasion d apprendre qui était ce personnage.(Photos 12, 24, 25)

Quelques années après l annexion de cette île par les anglais, (en 1625 James Powels atterri sur la plage et grave les initiales du Roi dans l écorce d un arbre) a force de ruses et d intrigues le Earl de Carlisle se fait nommer Propriétaire de La Barbade.(Photo 11) Rapidement il distribue les terres entre ses proches,organise les plantations et le raffinage du sucre de cane et commence un prospère commerce basé sur un échange de monopoles: Les Anglais assurent le transport et les Barbadiens ne vendent qu'aux Anglais. Une élite de Planteurs se forme, et en quelques années se construisent des fortunes colossales dues en partie au faite que l île, étant le bien privé de Carlisle et sa descendance, est exempte des taxes que doivent payer les autres colonies. Le pouvoir des Planteurs sera tel que, plus tard ils achèterons même un siège au Parlement Anglais pour mieux veiller sur leurs intérêts.

2 jours après notre arrivée, ménage fait, nous nous décidons a descendre a terre. Nous constatons que les 3 yachts arrivés depuis agissent de la même façon. Il leur faut quelques jours pour se reposer , s'ajuster et s'organiser. Nous accostons a la rame et sommes accueillis par un serveur (sorti d un des nombreux bars et restaurants qui meublent la plage) qui nous tend un plateau sur lequel trônent 2 Rhum Punchs bien glaces...qui nous assomment totalement et, a partir de là, j'ai de vagues souvenirs de promenade en ville, de foule colorée et sympathique, de trafic bruyant, de vendeurs de bananes et de papayes. Bref, je ne sais pas très bien ce que nous avons fait ce premier jour, mais nous nous sommes bien retrouves sur notre bateau ce soir là. Peut être que Peter n était pas si saoul après tout.(Photos 14,15,16,41,42,43,44,45,46,47,78)

Les habitants qui fièrement se nomment Bajan (Bai-djeun), abréviation de Barbadian) sont agréables et gais, courtois et propres et ne demandent qu'a rendre service a l étranger sans toutefois être serviles. Ils parlent une version très locale de l' anglais qui nous est totalement incompréhensible, mais quand ils s' adressent aux étrangers, en faisant de gros efforts des deux cotés, on arrive a comprendre 25% se ce qui se dit.Pas toujours facile mais ils sont patients et repèrent avec bonne humeur.

Les Bajans noirs sont tous des Fashion Victims. Les hommes sont passionnément Rap ou Rasta et les filles raffolent des coiffures á tresses qu'elles exploitent á fond tant dans la recherche de formes que dans la couleur. La variété est illimitée et malheureusement je ne peux pas les photographier, elles n'aiment pas ça. Quand elles en ont finit avec les cheveux elles s'en prennent aux ongles. J'ai vu de savants dégradés, des drapeaux Bajans et même des couchés de soleil sous les tropiques. Contrairement aux Latines et aux Européennes, elles sont très prudes et bien que leurs vêtements soient bien serrés, elles ne montrent pas leur corps. Quand aux plus de 40 ans, Ils sont très classiques, costumes, chemises tropicales, robes fleuries toujours très propres et soignés. C'est le dimanche qu'ils se déchaînent. Là il n'y a plus de limites au bon goût Anglo-Protestant. Les chaussures, les sacs, les chapeaux, les porte-missels, les imprimés, tout est paradé fièrement par leurs propriétaires endimanchés.(photos 6,7,13)

Les Bajans blancs ne représentent pas 3% de la population, mais ils ont le pouvoir économique. Il y a une bourgeoisie noire récente ainsi que des nouveaux riches. Les blancs vivent entre eux et parlent évidement un bel anglais ainsi que le dialecte local, ce qui est amusant á observer. Nous avons été très gentiment reçu par deux familles amies de Christine H, l'une nous a reçu au YC entourée de leurs ravissantes petites filles toutes blondes et nous ont longuement raconté la vie sur l île, leur mode de vie, les relations avec l'Angleterre et les Caraïbes. Ils dégageaient une bonne impression de bonheur familial. L'autre nous a invités á dîner chez eux, une jolie maison en pierre de corail nichée au milieux d'une plantation reconvertie en haras de chevaux de course. Nous avons passé une inoubliable soirée sous un grand acajou chargé de singes. Malheureusement nous n'avons pas vu le fantôme qui hère dans les vieux murs et que tout le monde dit inoffensif. C'est une femme de petite taille et elle est toujours occupée a quel que chose qu'on ignore et qui la préoccupe. Tous ces gens ont des occupations très variées et des métiers accaparents et, néanmoins ont le temps de pratiquer tennis, voile et équitation, voyagent facilement et reçoivent beaucoup de visites en séjours prolongés. C'est une vie agréable mais il y a toujours l'ombre d'un racisme latent qu'ils gèrent différemment.(Ph 1) Certains disent "ils nous respectent en souvenir du vieil ordre" d'autres disent que ce n'est pas un problème, que les blancs ne s'intérressent pas a la politique qui passionne les noirs. D'autres disent que B est la moins raciste des îles des Caraïbes et d'autres encore disent qu'il ne faut pas aller gratter trop loin pour trouver des ressentiments. Ils ont sans doute tous raison et nous pensons que les Bajans ont bien compris que le tourisme est blanc et qu'il est la principale source de revenus du pays. C'est, parait il, enseigné dans les écoles.

Le tourisme est très développé sous forme de condominiums,secondes résidences, hôtels et paquebots. Les condos et les villas sont absolument superbes. Fait par des investisseurs souvent étrangers (mais pas toujours) ils font appel a d excellents architectes et paysagistes. La clientèle est plutôt canadienne, US et GB.Il y a aussi pas mal d Italiens qui ont des jolies maisons de vacance. Nous en avons visite une toute blanche,(plafonds en bois blanc, ventilateurs, véranda, jalousies, meubles peints en blanc) et pour toute couleur celles des jardins présents dans toute la maison. Un rêve. Les prix sont très élevé mais B offre de gros avantages fiscaux et a un gouvernement stable.(Ph. 3, 28,29,30,31,32,33,34,35,35a,36,37,38)

Les hôtels sont également superbes et remplis d anglais attirés par le cours favorable du dollar. Ce sont en général des bâtiments peu élevé qui essayent de respecter plus ou moins heureusement le style du pays. I.e.arc rabaisse, murs et colonnes en pierre volcanique, véranda et jalousies en bois.

Les passagers des paquebots sont déversés par milliers dans les Duty Free shops de la rue principale, puis sur la plage, ils ne voient rien des charmes de l île et forment des troupeaux errants (on leur fait également le coup du Rum Punch) a la merci des coups de soleil et des pick pockets. Certains jours il y a jusqu'à 6 paquebots dans le port et ils transportent en moyenne 3000 passagers par bateau! (Ph.23)

Il y a beaucoup d excellents restaurants de cuisine internationale et peu de cuisine locale. Les livres donnent tous les mêmes recettes ou le poisson volant est roi.Il est en effet délicieux et se trouve même sur les armes de la ville. Nous sommes étonnés de voire comme la cuisine est limitée malgré les bons produits de l île. Le poisson et le poulet sont presque toujours frits et accompagnes de grandes quantités de féculents trop cuits et trop gras. Par contre ils servent une délicieuse sauce piquante et leur Rhum Punch est extra. (Ph.4,5,36,17)

Le climat est un des plus doux de la région. 22 a 28 degrés et de nombreuses courtes averses qui assurent les réserves d eau. Cette eau est filtrée par la pierre de corail qui recouvre l île et est donc potable.

La côte E est fouettée des vents et des vagues de l océan que nous venons de traverser. Il y a de bonnes plages a surf.(Ph.19,20) Le S a également de belles plages protégées des grosses vagues par une barrière de corail et est très développé touristiquement.(Ph.21,22,27) L'O est la côte du grand luxe avec ses eaux turquoise et calmes.

Il y a changement de programe. L'etape suivante est La Martinique ou nous embarquons Sarah et Ti Pierre.

A bientot et que Dieu vous garde.


ESPAÑOL


Queridos Amigos,
Ya llevamos 3 semanas en esta bahía delante de Bridgetown,(foto 11) Barbados, parece que no hacemos nada pero la verdad es que no hemos perdido el tiempo.(fotos 12,24,25)

En primer lugar teníamos que encontrar un astillero que sea capas de arreglar el barco después de los daños sufridos en el puerto el día de la llegada. Pues podemos todos relajar y deshacernos de la fama de lentos que algunos nos dan a los Andaluces, porque este hombre tiene toda la información desde hace 3 semanas y todavía no tenemos ni fecha de entrega. No me atrevo a pedir precio porque podía retrasar todo aun mas!

El soldador es blanco, nativo de la isla. Estos representan el 3% de la población y controlan el poder económico, aun que desde la independencia (1966) los negros tienen mas oportunidades. Todos, blancos y negros, son de lo mas agradable y deseosos de complacer al extranjero de paso. El racismo, que tiene todas las razones de existir por ambos lados, esta reprimido ante del deseo común de desarrollar la industria turística. Lo hacen muy bien. (Foto 1)

Hay muchos hoteles, urbanizaciones, casas de veraneo y cruceros que atraen mas de 1 millón de visitantes al año. No esta mal para una isla de 42 000 hectáreas. Cuidan mucho la arquitectura y el paisajismo. Lo propio de Barbados son arcos rebajados,paredes y columnas de piedra de coral blanco, verandas ,persianas y celosías de madera. Los precios son altos pero se benefician de discreción fiscal y de un gobierno estable y tradicionalmente conservador.
(Fotos 3,28,29,30,31,32,33,34,35,35a,36,37,38,40)

Las lluvias son frecuentes pero cortas (Foto 18) y la temperatura en esta época no pasa de los 25 grados. La base volcánica de la isla esta cubierta de piedra de coral blanca y de una tierra rica y fértil que brota plantaciones de caña de azúcar en el interior y huertos y preciosos jardines tropicales en las costas. Se han implantado con gran éxito, especies del mundo entero.

Se come muy bien en los restaurantes para extranjeros (Precios Londres) pero la cocina local no es muy interesante salvo el pez volador del tamaño de una sardina, la salsa picante y el Ron que son de primera. Comen mucho arroz, batatas, "bread fruit" (fruto del árbol de pan), fideos y platinos pero mal cocinado y muy pesado. Una pena porque tienen buenos productos en cantidad. Gracias a Dios podemos cocinar de todo en el barco y vivimos a base de patacones, pescado frito, pan caliente, papayas y zumo de lima. De hecho ya hemos ganado los kilos perdidos en la travesía...
(Fotos 4,5,36)

Caminamos mucho, nadamos y remamos. A veces se nos tuercen las cosas como ese día que íbamos a cenar al Club Náutico (Fotos9,10,17) y que, al llegar a la playa, no vimos una gran ola y volcamos al agua. La barca llena, los remos flotando y la ropa (tan formal como se puede en un velero y como lo requería la ocasión) empapada! Sin perder los nervios y aprovechando la oscuridad de la noche, nos acercamos a la playa donde los socios ya estaban cenando a luz de vela, cuando de repente los cielos se apartaron provocando un diluvio espectacular. Todos a correr pero no se salvo ni uno y acabaron tan mojados como nosotros. "Dress code" bajo control!
(Fotos 2,8,26)

Hemos visitado la isla principalmente en autobús.(siempre los únicos blancos. Foto 6.) Se recorre de costa a costa en poco mas de una hora. Corren como locos y con la música a tope. Muy di
vertido pero mas vale agarrarse! Hablando de música el Regge y Bob Marley están bien lejos en Jamaica. Lejos también las "steel bands" y la Salsa. Aquí es todo Rap (local) a todo volumen.

En las fotos se ven vistas de la unica ciudad de la isla, Bridgetown 14,15,16,41,42,43,44,45,46,47 y 48. 19 y 20 se refieren a la costa Este, azotada por vientos y mares.21,22 y 27 mostran la costa sur, protejida por una barrera de coral. 7 y 13 gente y 23 son los pobres pasajeros de cruceros que se dejan llevas del barco al Duty Free Shop a la playa y vuelta al barco. No ven nada de la isla.

Esperemos que el soldador termine las piezas encargadas esta semana para poder montar todo este fin de semana y salir para Martinique el Martes o Miércoles. Sarah y su bebe vienen de francia a visitar. No pensábamos ir a las islas francesas pero estamos encantados de descubrirlas con nuestra amiga. Al parecer son estupendas pero muy desarrolladas, las mas pequeñas (Marie Galante, Les Saintes, La Desirade) son menos conocidas. Apetece.

Pues muchos recuerdos a todos, los que contestan y los otros tan bien, y hasta pronto si Dios quiere.