sábado, 15 de marzo de 2008































































































ENGLISH

You may recall that we arrived at Barbados at midnight after twenty-two days at sea. Normally we don't like entering harbour at night but we just couldn't face the thought of another night at sea. There was a full moon, so w just ducked around the southern point of the island and dropped our anchor, had a celebratory glass of champagne and collapsed into bed. Next day was hectic, what with customs, damage to our rail and bowsprit due to a heavy swell in a harbour devoid of anything small enough for a yacht to moor alongside. Finally we got away and made another moonlight anchorage.

I think we did absolutely nothing the next day. You might think that, with a new land to explore, we would want to rush ashore, but we were tired. We've noticed that the crew of other yachts rarely do much ashore for the first day or two after an ocean passage.

When we did stir ourselves to lower the dinghy and row ashore we found a bustling, vibrant, colourful place, obviously affluent. As we found out, this is the Number One tourist destination in the Caribbean.

Every day, between three and five enormous cruise liners enter the harbour, each carrying from one to three thousand people. The excursion boats are packed with people, the beaches look like Antarctic beaches in walrus breeding season, traffic becomes impossible with tour buses and taxis.

But this, though very visible, is not the really moneyed side of tourism. That is concentrated at the western part of the island, where there are real estate and holiday resort developments of a level of luxury that is beyond imagining. We thought the Costa del Sol had some luxurious places. It is strictly down market!

Getting around the island is very easy. Despite the fact that Barbados has one of the highest levels of car ownership in the world, there is an efficient bus service that goes as far as you want for $1.50 Barbadian ($0.75 US). The public bus service is supplemented by a fleet if little yellow, privately owned buses (120dB) and by minivan taxis hat also work like buses.

Our chart shows a yacht marina up the coast, and, needing some repairs, we investigated it by bus. It´s not a marina like any we've seen, but a sort of artificial Venice: millionaires' residences, each with it´s private mooring. And the boats...!
We'd have looked like a banana boat in that company. I don't know
what sort of repairs we could have got there. Redo the gold plating of the galley faucets, perhaps.

Another trip took us right across the island to a place called Bathsheba. The countryside is quite unlike any of the islands we've seen so far, being gently rolling and rather European in appearance. The island is densely populated: sugar cane fields surrounded by houses.

The western, Caribbean coast, where we're anchored, is lovely, gentle and tranquil. The beaches are of wonderful coral sand:
cream-coloured with a hint of pink and the water is that incredible turquoise colour. The eastern, Atlantic coast is entirely different. It's wild and rugged and the great waves that we've been riding all across the Atlantic come crashing in.

It was almost lunchtime and we found a nice little restaurant near the beach, but decided to walk a bit further along to see if there was another. But a sailorly eye on the horizon spotted an approaching rainsquall and we doubled back to the restaurant. Just as we entered the heavens opened and we were glad we had. A few minutes later a tour bus load of drowned rats straggled in. No sailorly eye among them!

There is a wonderful botanical garden at Bathsheba, started by an English lady who left it to the National Trust upon her death. It's quite lovely and we spent a couple of happy hours wandering in it.

Christine, whom we had hosted when she and her husband passed through Marbella, used to live in Barbados and was kind enough to end us an e-mail with a list of friends of hers to contact. Thus we have met some charming people who have given us an insight into island life, wined and dined us and even invited us on a busman's holiday next Sunday aboard their 60-foot schooner, which should be fun.

Things proceed slowly here. I'm sure we'll get our stainless steel parts to repair our bowsprit and staysail boom, but it's a good thing we´re not in a hurry! Our only time constraint is that we have to be in Martinique in two weeks to meet an old friend who has wanted for a long time to come sailing with us. She is bringing a small baby, which should be interesting. Meanwhile, we're taking life easy, enjoying ourselves greatly, doing a bit of shopping, visiting a bit among the other yachts in the bay and even a bit of yacht maintenance.

FRANÇAIS

11 Mars 2008
Baie de Carlisle
La Barbade (Photos 9&10)

Notre dernière lettre est aussi écrite depuis la Baie de Carlisle, et entre temps nous avons eu l occasion d apprendre qui était ce personnage.(Photos 12, 24, 25)

Quelques années après l annexion de cette île par les anglais, (en 1625 James Powels atterri sur la plage et grave les initiales du Roi dans l écorce d un arbre) a force de ruses et d intrigues le Earl de Carlisle se fait nommer Propriétaire de La Barbade.(Photo 11) Rapidement il distribue les terres entre ses proches,organise les plantations et le raffinage du sucre de cane et commence un prospère commerce basé sur un échange de monopoles: Les Anglais assurent le transport et les Barbadiens ne vendent qu'aux Anglais. Une élite de Planteurs se forme, et en quelques années se construisent des fortunes colossales dues en partie au faite que l île, étant le bien privé de Carlisle et sa descendance, est exempte des taxes que doivent payer les autres colonies. Le pouvoir des Planteurs sera tel que, plus tard ils achèterons même un siège au Parlement Anglais pour mieux veiller sur leurs intérêts.

2 jours après notre arrivée, ménage fait, nous nous décidons a descendre a terre. Nous constatons que les 3 yachts arrivés depuis agissent de la même façon. Il leur faut quelques jours pour se reposer , s'ajuster et s'organiser. Nous accostons a la rame et sommes accueillis par un serveur (sorti d un des nombreux bars et restaurants qui meublent la plage) qui nous tend un plateau sur lequel trônent 2 Rhum Punchs bien glaces...qui nous assomment totalement et, a partir de là, j'ai de vagues souvenirs de promenade en ville, de foule colorée et sympathique, de trafic bruyant, de vendeurs de bananes et de papayes. Bref, je ne sais pas très bien ce que nous avons fait ce premier jour, mais nous nous sommes bien retrouves sur notre bateau ce soir là. Peut être que Peter n était pas si saoul après tout.(Photos 14,15,16,41,42,43,44,45,46,47,78)

Les habitants qui fièrement se nomment Bajan (Bai-djeun), abréviation de Barbadian) sont agréables et gais, courtois et propres et ne demandent qu'a rendre service a l étranger sans toutefois être serviles. Ils parlent une version très locale de l' anglais qui nous est totalement incompréhensible, mais quand ils s' adressent aux étrangers, en faisant de gros efforts des deux cotés, on arrive a comprendre 25% se ce qui se dit.Pas toujours facile mais ils sont patients et repèrent avec bonne humeur.

Les Bajans noirs sont tous des Fashion Victims. Les hommes sont passionnément Rap ou Rasta et les filles raffolent des coiffures á tresses qu'elles exploitent á fond tant dans la recherche de formes que dans la couleur. La variété est illimitée et malheureusement je ne peux pas les photographier, elles n'aiment pas ça. Quand elles en ont finit avec les cheveux elles s'en prennent aux ongles. J'ai vu de savants dégradés, des drapeaux Bajans et même des couchés de soleil sous les tropiques. Contrairement aux Latines et aux Européennes, elles sont très prudes et bien que leurs vêtements soient bien serrés, elles ne montrent pas leur corps. Quand aux plus de 40 ans, Ils sont très classiques, costumes, chemises tropicales, robes fleuries toujours très propres et soignés. C'est le dimanche qu'ils se déchaînent. Là il n'y a plus de limites au bon goût Anglo-Protestant. Les chaussures, les sacs, les chapeaux, les porte-missels, les imprimés, tout est paradé fièrement par leurs propriétaires endimanchés.(photos 6,7,13)

Les Bajans blancs ne représentent pas 3% de la population, mais ils ont le pouvoir économique. Il y a une bourgeoisie noire récente ainsi que des nouveaux riches. Les blancs vivent entre eux et parlent évidement un bel anglais ainsi que le dialecte local, ce qui est amusant á observer. Nous avons été très gentiment reçu par deux familles amies de Christine H, l'une nous a reçu au YC entourée de leurs ravissantes petites filles toutes blondes et nous ont longuement raconté la vie sur l île, leur mode de vie, les relations avec l'Angleterre et les Caraïbes. Ils dégageaient une bonne impression de bonheur familial. L'autre nous a invités á dîner chez eux, une jolie maison en pierre de corail nichée au milieux d'une plantation reconvertie en haras de chevaux de course. Nous avons passé une inoubliable soirée sous un grand acajou chargé de singes. Malheureusement nous n'avons pas vu le fantôme qui hère dans les vieux murs et que tout le monde dit inoffensif. C'est une femme de petite taille et elle est toujours occupée a quel que chose qu'on ignore et qui la préoccupe. Tous ces gens ont des occupations très variées et des métiers accaparents et, néanmoins ont le temps de pratiquer tennis, voile et équitation, voyagent facilement et reçoivent beaucoup de visites en séjours prolongés. C'est une vie agréable mais il y a toujours l'ombre d'un racisme latent qu'ils gèrent différemment.(Ph 1) Certains disent "ils nous respectent en souvenir du vieil ordre" d'autres disent que ce n'est pas un problème, que les blancs ne s'intérressent pas a la politique qui passionne les noirs. D'autres disent que B est la moins raciste des îles des Caraïbes et d'autres encore disent qu'il ne faut pas aller gratter trop loin pour trouver des ressentiments. Ils ont sans doute tous raison et nous pensons que les Bajans ont bien compris que le tourisme est blanc et qu'il est la principale source de revenus du pays. C'est, parait il, enseigné dans les écoles.

Le tourisme est très développé sous forme de condominiums,secondes résidences, hôtels et paquebots. Les condos et les villas sont absolument superbes. Fait par des investisseurs souvent étrangers (mais pas toujours) ils font appel a d excellents architectes et paysagistes. La clientèle est plutôt canadienne, US et GB.Il y a aussi pas mal d Italiens qui ont des jolies maisons de vacance. Nous en avons visite une toute blanche,(plafonds en bois blanc, ventilateurs, véranda, jalousies, meubles peints en blanc) et pour toute couleur celles des jardins présents dans toute la maison. Un rêve. Les prix sont très élevé mais B offre de gros avantages fiscaux et a un gouvernement stable.(Ph. 3, 28,29,30,31,32,33,34,35,35a,36,37,38)

Les hôtels sont également superbes et remplis d anglais attirés par le cours favorable du dollar. Ce sont en général des bâtiments peu élevé qui essayent de respecter plus ou moins heureusement le style du pays. I.e.arc rabaisse, murs et colonnes en pierre volcanique, véranda et jalousies en bois.

Les passagers des paquebots sont déversés par milliers dans les Duty Free shops de la rue principale, puis sur la plage, ils ne voient rien des charmes de l île et forment des troupeaux errants (on leur fait également le coup du Rum Punch) a la merci des coups de soleil et des pick pockets. Certains jours il y a jusqu'à 6 paquebots dans le port et ils transportent en moyenne 3000 passagers par bateau! (Ph.23)

Il y a beaucoup d excellents restaurants de cuisine internationale et peu de cuisine locale. Les livres donnent tous les mêmes recettes ou le poisson volant est roi.Il est en effet délicieux et se trouve même sur les armes de la ville. Nous sommes étonnés de voire comme la cuisine est limitée malgré les bons produits de l île. Le poisson et le poulet sont presque toujours frits et accompagnes de grandes quantités de féculents trop cuits et trop gras. Par contre ils servent une délicieuse sauce piquante et leur Rhum Punch est extra. (Ph.4,5,36,17)

Le climat est un des plus doux de la région. 22 a 28 degrés et de nombreuses courtes averses qui assurent les réserves d eau. Cette eau est filtrée par la pierre de corail qui recouvre l île et est donc potable.

La côte E est fouettée des vents et des vagues de l océan que nous venons de traverser. Il y a de bonnes plages a surf.(Ph.19,20) Le S a également de belles plages protégées des grosses vagues par une barrière de corail et est très développé touristiquement.(Ph.21,22,27) L'O est la côte du grand luxe avec ses eaux turquoise et calmes.

Il y a changement de programe. L'etape suivante est La Martinique ou nous embarquons Sarah et Ti Pierre.

A bientot et que Dieu vous garde.


ESPAÑOL


Queridos Amigos,
Ya llevamos 3 semanas en esta bahía delante de Bridgetown,(foto 11) Barbados, parece que no hacemos nada pero la verdad es que no hemos perdido el tiempo.(fotos 12,24,25)

En primer lugar teníamos que encontrar un astillero que sea capas de arreglar el barco después de los daños sufridos en el puerto el día de la llegada. Pues podemos todos relajar y deshacernos de la fama de lentos que algunos nos dan a los Andaluces, porque este hombre tiene toda la información desde hace 3 semanas y todavía no tenemos ni fecha de entrega. No me atrevo a pedir precio porque podía retrasar todo aun mas!

El soldador es blanco, nativo de la isla. Estos representan el 3% de la población y controlan el poder económico, aun que desde la independencia (1966) los negros tienen mas oportunidades. Todos, blancos y negros, son de lo mas agradable y deseosos de complacer al extranjero de paso. El racismo, que tiene todas las razones de existir por ambos lados, esta reprimido ante del deseo común de desarrollar la industria turística. Lo hacen muy bien. (Foto 1)

Hay muchos hoteles, urbanizaciones, casas de veraneo y cruceros que atraen mas de 1 millón de visitantes al año. No esta mal para una isla de 42 000 hectáreas. Cuidan mucho la arquitectura y el paisajismo. Lo propio de Barbados son arcos rebajados,paredes y columnas de piedra de coral blanco, verandas ,persianas y celosías de madera. Los precios son altos pero se benefician de discreción fiscal y de un gobierno estable y tradicionalmente conservador.
(Fotos 3,28,29,30,31,32,33,34,35,35a,36,37,38,40)

Las lluvias son frecuentes pero cortas (Foto 18) y la temperatura en esta época no pasa de los 25 grados. La base volcánica de la isla esta cubierta de piedra de coral blanca y de una tierra rica y fértil que brota plantaciones de caña de azúcar en el interior y huertos y preciosos jardines tropicales en las costas. Se han implantado con gran éxito, especies del mundo entero.

Se come muy bien en los restaurantes para extranjeros (Precios Londres) pero la cocina local no es muy interesante salvo el pez volador del tamaño de una sardina, la salsa picante y el Ron que son de primera. Comen mucho arroz, batatas, "bread fruit" (fruto del árbol de pan), fideos y platinos pero mal cocinado y muy pesado. Una pena porque tienen buenos productos en cantidad. Gracias a Dios podemos cocinar de todo en el barco y vivimos a base de patacones, pescado frito, pan caliente, papayas y zumo de lima. De hecho ya hemos ganado los kilos perdidos en la travesía...
(Fotos 4,5,36)

Caminamos mucho, nadamos y remamos. A veces se nos tuercen las cosas como ese día que íbamos a cenar al Club Náutico (Fotos9,10,17) y que, al llegar a la playa, no vimos una gran ola y volcamos al agua. La barca llena, los remos flotando y la ropa (tan formal como se puede en un velero y como lo requería la ocasión) empapada! Sin perder los nervios y aprovechando la oscuridad de la noche, nos acercamos a la playa donde los socios ya estaban cenando a luz de vela, cuando de repente los cielos se apartaron provocando un diluvio espectacular. Todos a correr pero no se salvo ni uno y acabaron tan mojados como nosotros. "Dress code" bajo control!
(Fotos 2,8,26)

Hemos visitado la isla principalmente en autobús.(siempre los únicos blancos. Foto 6.) Se recorre de costa a costa en poco mas de una hora. Corren como locos y con la música a tope. Muy di
vertido pero mas vale agarrarse! Hablando de música el Regge y Bob Marley están bien lejos en Jamaica. Lejos también las "steel bands" y la Salsa. Aquí es todo Rap (local) a todo volumen.

En las fotos se ven vistas de la unica ciudad de la isla, Bridgetown 14,15,16,41,42,43,44,45,46,47 y 48. 19 y 20 se refieren a la costa Este, azotada por vientos y mares.21,22 y 27 mostran la costa sur, protejida por una barrera de coral. 7 y 13 gente y 23 son los pobres pasajeros de cruceros que se dejan llevas del barco al Duty Free Shop a la playa y vuelta al barco. No ven nada de la isla.

Esperemos que el soldador termine las piezas encargadas esta semana para poder montar todo este fin de semana y salir para Martinique el Martes o Miércoles. Sarah y su bebe vienen de francia a visitar. No pensábamos ir a las islas francesas pero estamos encantados de descubrirlas con nuestra amiga. Al parecer son estupendas pero muy desarrolladas, las mas pequeñas (Marie Galante, Les Saintes, La Desirade) son menos conocidas. Apetece.

Pues muchos recuerdos a todos, los que contestan y los otros tan bien, y hasta pronto si Dios quiere.

martes, 26 de febrero de 2008

TIMESPINNER´S TRAVELS CHAPTER 6 Feb. 26,2008

Finally it was time to go. We had spent so much time in the Canaries that we decided to give the Cape Verde Islands a miss and head straight across the Atlantic to Barbados. Our gearbox problems were all sorted out, visitors come and gone and final provisioning of fresh foods complete. The latter included enough beer for the three-week passage.

"What, not rum?" I seem to hear you ask. Well, the sailors of old drank a lot of rum, mainly because it was the dirt-cheap by-product of sugar refining, and Caribbean sugar was a good part of the commerce of the day. The Royal Navy issued its sailors until quite recently, 2 1/2 fluid ounces of 100 proof rum a day. In Nelson´s time it was the same, plus as much small beer as they wanted to drink. So, rum and beer. We had plenty of both.

We had obtained our outbound clearance the day before in order that we could get away first thing in the morning. Bright and early we started our engine, slipped our mooring lines and backed out of our dock. When I put the lever in Forward position, however, we were suddenly without propulsion. Our mechanic had not tightened up the control cable to the gearbox.

We had a friendly Dutch neighbour, Jap, whose dinghy was in the water. He jumped in and rowed out to us and carried a line back to the dock so we were able to pull ourselves back. Fortunately, the mechanic was on the jetty watching our departure, so, a couple of hours later we were ready to go in earnest.

We started out with a light wind, which gradually built up to a healthy Force 6, forcing us to shorten sail drastically. By eight that evening it was Force 7, with seas occasionally breaking aboard and the motion was pretty wild. Furling the headsail so that we had only the double-reefed mainsail helped.

Even in the best of conditions, the first three days at sea are difficult. Since few people spend long enough at sea to get used to it, I think many never find out how nice it can be. Neither of us was actually seasick, but a bit queasy and lethargic. It takes time to become accustomed to the motion in order to be able to do anything and to establish sleeping routines. And these were definitely not the best of conditions. Marie was pretty miserable.

The first week was quite varied, with wind up and down, sometimes none at all, sometimes too much, necessitating constant adjustment to the sails to keep the boat moving. Once we got down to the trade wind belt, it became very regular. Days could pass without having to do anything even to our course. The Hydrovane steering gadget worked superbly. We had had trouble with its mountings working loose, but double nuts and thread locking compound took care of that and no more problems.

Regular it may have been, but never easy. These North Atlantic trade winds are considerably more boisterous than the Pacific ones that we had enjoyed in our idyllic passage to the Marquesas Islands. It blew Force 5 to 6 most of the time and only rarely were we able to shake out the reefs in the mainsail--and then only to put them back a few hours later. The trade wind waves are large, but long and smooth, giving a pleasant, gentle motion but most of the time there was another swell crossing at about 50º, which every few minutes would combine with the other to set us rolling violently, sending anything not well placed crashing about.

Given all that wind we could have sailed a lot faster than we did, but we are cruisers, not racers. In those seas life becomes just too impossible. We were content to jog along, well reefed down, at a steady five knots, 120 nautical miles per day. Not heroic.

Although I do like being at sea, and can spend hours just sitting in the cockpit watching the endless fascination of the waves rolling by, sparkling in the sun, I have to say that it was not an easy passage. Never dangerous, just long and difficult. My crossing last July in the other direction was much more pleasant.

Marie lacks the advantage I have, of positively enjoying the sea. For her an ocean passage is something to be stoically endured. Still, she put a brave face on it, gamely donning her safety harness to help me on deck to reef or lower a sail. Whereas under those conditions I would have fed us out of cans, by some magic she managed to produce tasty, imaginative meals in all but the very worst weather.

It is amazing the difference that a quarter of a century of technological progress has made to yacht voyaging. Via the Iridium satellite system we were in daily e-mail contact and had constant up to the minute weather information. That helped us with our speed. Instead of reducing sail for the night, not knowing what the wind might do, we know exactly what it would do. We always knew ahead of time how to set our sails.

And, of course, the GPS. That makes one lazy. I used to spend a couple of hours a day with my sextant and books of trigonometric tables, just to know where we were. Now the little black box knows exactly where we are always. I had intended to do some real navigating, but in the end, I never took my sextant out of its box.

We finally arrived at Barbados after midnight. We had thought of waiting until daylight to stop but neither of us wanted to face even one more night at sea. We ducked round the southern point of the island and dropped our anchor by moonlight, staggered to our bunks and slept solidly for nine hours.

Next day, after a leisurely start, we moved to an anchorage in Carlisle Bay, in front of Bridgetown, the capital city. In the afternoon we were just lowering the dinghy to go ashore to clear customs, when a coastguard launch zoomed up and we were brusquely ordered to take the boat into the big ship harbour for the purpose.

This was a near disaster. The concrete walls are huge and rough and there was a big swell rolling in. We made an attempt to go alongside, but gave it up as too dangerous. So we were told by radio to go alongside a tug, which we did, but the motion was so violent that we badly damaged our bowsprit and side rail. Having obtained our clearance we were glad to escape while we could still float.

Anyhow, here we are. It´s wonderful to have arrived, to be able to dive over the side into crystalline, turquoise water, to sit in the cockpit in the evening with a drink and watch the sun go down, and above all, to be STOPPED.

In the next instalment we´ll tell you about the place we´ve come to.

Carlisle Bay

La Barbade

24 février 2008

Nous avons officiellement termine notre traversée de l Atlantique le 21 février a 24:00.

Le voyage a dure 22 jours et, bien que sans événements remarquables (Dieu soit loue), a été long,fatiguant, inconfortable et ennuyeux. Nous n avons vu ni baleines ni dauphins, tout juste une tortue mais d assez loin et c était peut êtes un plastique a la dérive. La dernière nuit nous avons eu un passager clandestin qui nous a accompagne jusqu' a l aube. Il n avait pas peur de nous, il nous a tout bonnement ignore. Nous n aurions pas pu faire de mêmes si nous l avions voulu, étant donne qu' il puait la rage et qu' il a lâché des tonnes d excréments que le vent s est charge de rependre dans tout le cockpit!!!

Les vents étaient très variables en force et direction les premiers jours et il fallait constamment réduire ou augmenter la voilure, affubles de vestes et pantalons imperméable et dûment harnaches. Heureusement, nous recevions des prévisions météo extraordinairement précises (et qui se sont égarement avérées extraordinairement justes) qui nous ont fait gagner le sud rapidement pour y trouver la régularité des Alizés avant de mettre le cap vers l Ouest. Nous n avons pas seulement trouve les Alizés mais égarement une grosse et longue houle venant de l Est. Jusque la tout va bien. La poisse c est qu' il y avait une autre mer de fond, croisant la première a 45º et créant une trame en losanges au fond des quels notre pauvre bateau sombrait avant de rejaillir au bord du losange suivant. Epuisant... Pas moyen de cuisiner autrement que tout dans une casserole haché menu. Pas de liquides. Un bol, une cuiller. Les boissons avant ou après le repas et pas question de lâcher le verre. Et, bien sur, bonjour les hématomes et les bosses.

La nuit il faut scruter l horizon toutes les 20mn. pour détecter l éventuel cargo,bateau de peche ou bourrasque qui augmente le vent ou amene la pluie. Nous sommes aides par un détecteur de radar très fiable... tant que l autre bateau allumé son radar! Peter tient le coup plusieurs heures d affilées mais pour moi 2 heures est mon maximum. Apres je n entend mêmes plus le réveil a 5cm de mon oreille.

Apres 22 jours de mer, La Barbade se profile a l horizon et il n est pas question de passer une autre nuit de veille en mer. Il n est pas possible d arriver avant la nuit, et comme il y a pleine lune, nous allons risquer un mouillage GPS/lune. Longer la cote S/E rutilante de lumières, repérage des balises, vent 22kn. vitesse 6kn. courant 2kn. Doubler le cap derrière le phare.Mer plate, vent 16kn, vitesse 7kn. Rentrée dans la baie. Vent 5kn, baisser les voiles, moteur 3kn,fond 150 pieds, 60, 45, 25, face au vent 2kn. 19pds. ça suffit. Point mort. Lâcher l ancre.Arrêter moteur. OUF! Rasade de Rhum.

Le lendemain nous nous découvrons dans une paisible baie d eau turquoise bordée de plages au sable blanc parsemées de cocotiers. Quelques hôtels vieillots et de belles villas coloniales. Apres une baignade et un long petit déjeuner nous hissons les voiles et remontons la cote Est vers la capitale Bridgetown ou nous devons nous signaler aux autorités. Nous mouillons dans une nouvelle baie aux eaux limpides et, comme nous nous apprêtions a sortir l annexe pour nous rendre a terre, nous sommes abordes par les Gardes Cotes qui nous disent de repartir et d aller au port de marchandises qui se trouve un peu plus au Nord.Bon, OK. Ça va,vous cassez les pieds. Arrives dans le port qui n est pas très grand, nous trouvons un paquebot, 2 petits cargos, un voilier école de 3 mats, 2 remorqueurs et un pilote. Pas de place pour nous. Nous demandons que faire, on nous dit de nous mettre a couple avec un remorqueur. Il y avait une bonne houle et nous y parvenons avec difficulté mais la houle est telle que nous ne pouvons pas maîtriser Timespinner.Le remorqueur est 2 X plus haut que nous et notre rail tribord est entrain de se déchirer contre les endormes défenses de l autre. Comble de malheur, l ancre s accroché a un de ces monstrueux bourrelets et le bateau est soulevé par le beaupré produisant un craquement terrible et projetant des éclats de teck dans tous les sens. Nous repartons a la hâte et le Capitaine du pilote nous dit de venir a cote de lui, étant de tailles semblables ça devrait aller. En effet, c est mieux bien que limite. Nous descendons a terre (1ere X en 22 jours) et tout chancelants nous précipitons aux Douanes, Santé et Immigration. Tout se fait a la main, copie carbone, registres etc, (Herve, il y a du boulot pour toi) C est éternel et quand nous sortons il fait pratiquement nuit. Le pilote vient prendre un pot a bord et nous constatons que la houle augmente. Les remorqueurs vont et viennent sans arrêt, créent des tourbillons difficiles a supporter. Nous n avons pas tellement envie de repartir dans la nuit, d autant plus que la lune n est pas encore la et qu' il fait tout noir. Le pilote nous dit de rester et nous aide a mettre plus d amarres. Nous sortons du fond de la cale les grosses défenses reliées par des planchers. Du matériel costaud.

En une demie heure la situation est devenue intenable. Nous sommes violemment projetés contre le quais, les défenses costaudes sont réduites en brindilles, une amarre de 2cm. de dia. frotte contre le béton du quais et se sectionne. Nous avons juste le temps de demander au pilote de nous remorquer hors de la. Vite il se met a 5h, nous lui lançons une amarre et il nous tire vers le centre du bassin en 3 sec. Et nous revoilà repartis dans la nuit noire vers notre mouillage. Peter se souvient avoir relevé sa position quand nous y étions plus tôt dans la journée, ce qui fait que nous avons pu retrouver l endroit sans problème.

Cette petite aventure montre que le personnel est plus gentil que compétant. Ils ne devraient jamais faire rentrer les yachts dans ce port qui n est pas fait pour ça. Il y a d autres façons de procéder. Enfin, maintenant nous devons nous occuper de réparer les dégâts et ça ne va pas êtes facile pcq les ressources de l île sont, en ce domaine, plus que limitées. Nous allons sans doute faire un bricolage et aller a Trinidad ou il y a de bons services nautiques.

Timespinner

Bahía de Carlisle

Bridgetown,Barbados

Martes 26 de Febrero 2008

Pues ya esta. Hemos llegado el jueves 21 a media noche. La travesía duró 22 días con una velocidad media de 5 nudos. Al salir de Canarias había un fuerte viento de NE que duro un día. Después nos encontramos con poco viento y mar gruesa.(Hay una cosa mas incómoda: calma total y mar gruesa pero gracias a Dios no fue el caso) La información GRIB recibida por satélite detalla las fuerza y dirección de mares y vientos y se revelo ser de una precisión extrema. Nos permitió ir mas al sur en busca de los Alisios. Estos vientos del E son muy deseables por su constancia, a veces están mas al S y a veces mas al N. Los encontramos al cuarto día y a partir de ese diga tuvimos de 17 a 25 nudos sin parar. Lo malo fue el mar: Había dos fuertes mares de fondo que se cruzaban a 45º, creando una red gigante,que tragaba nuestro pobre barco en sus huecos para luego levantarlo en las cimas de las olas. Esto produce un movimiento invivible un el interior del barco. Tienes que ir agarrado en todo momento. No se puede cocinar nada que necesite cuchillo, nada liquido, nada que no se prepare en un solo casco. Por supuesto, las bebidas antes o después de la comida. Esto durante 22 días y 22 noches 2 veces al día... Pero no nos podemos quejar ya que si el viaje fue incómodo, nunca fue peligroso.

En los primeros días vimos algún barco que otro, avisados por un detector de radar que compramos en Canarias. Es igual que los de los coches, avisa cuando detecta un radar y da su dirección. Por supuesto solo vale cuando el otro barco tiene su radar encendido, o sea que no nos libra de vigilar le horizonte cada 20 min. Lo mas pesado son los turnos de noche. Hay que tener un buen "thriller" para mantenerse despierto. En el centro del atlántico no hubo nada de trafico, pero al llegar nos cruzamos con grandes cargueros provenientes probablemente de Venezuela cargados de gas natural.

La vida marina tampoco fue muy interesante, salvo peces voladores,posiblemente una tortuga y un pájaro marino que vino de polizón y nos acompaño toda una noche. En un principio estábamos encantados con la visita pero se portó fatal:pasó de nosotros soberbiamente dándonos la espalda,apestaba a podrido y no paro de rascarse. Lo peor es que cagó sin interrupción, no se de donde saco todo eso pero lo que se es que el viento se encargo de diseminarlo por toda la bañera!!!

El ultimo día, a la puesta del sol, Barbados se destaco en el horizonte. Tierra! Que alegría. Ya que iba a ser noche de luna llena, decidimos intentar pasar la fondeados en una bahía. Aun con GPS hay que actuar con mucha cautela cuando no se conoce el sitio. Los mapas de navegación pueden no estar al día. Fue una llegada muy bonita y emocionante. Esa noche celebramos con Ron y dormimos 9 horas.Al amanecer estábamos en una maravillosa bahía de aguas turquesas, rodeada de playas blancas, altas palmeras y salpicada de casas coloniales. Muy años 50, colores pastel y tranquilidad total.

Después de un buen baño y un buen desayuno, salimos hacia Carlisle Bay, frente a Bridgetown, la capital. Estábamos preparando la barquita que utilizamos para ir a tierra y señalar nuestra llegada ala administración, cuando se presentaron los Guarda Costas. No era así, había que llevar el barco en el puerto de mercancía. OK, pesado y inútil. Por la VHF la administración del puerto nos da instrucciones: hay que ir al muelle principal y atracar al lado de un remolcador. En el puerto entraba una fuerte manejada que nos dificultó mucho la maniobra, pero ya atracados (después de 3 intentos) nos dimos cuenta del peligro de la situación. Había que ir rápido con el papeleo y salir de ahí rápidamente. Esto era sin contar con la afición que los países recientemente independientes tienen a la burocracia. Hay que pasar por 3 oficinas, llenar y rellenar impresos, esperar que venga el Jefe. Total, salimos de noche, demasiado tarde para volver a Carlisle Bay ya que la luna no saldría antes de 3 horas y que no se veía nada. Los pilotos, muy amables nos aconsejaron pasar la noche en el puerto y nos ayudaron a poner mas cabos y defensas. Al pasar las horas, la situación empeoró y tuvimos que salir de ahí a las 11, arrastrados por un remolcador! Peter había marcado la posición del fondeo en Carlisle Bay y pudimos encontrarla fácilmente. Total de los daños: teca arrancada, cabos seccionados, defensas destrozadas, mecanismo del ancla dañado...pero seguimos flotando. Claramente ese puerto no es para yates y el muy amable personal es bastante incompetente.

Ya paso todo lo malo y ahora nos quedan por descubrir los secretos de esta preciosa isla, relajar y disfrutar del Caribe.